Le terme "coopération" est sur toutes les lèvres, et paradoxalement, il n’est pas mot qui génère autant le dissensus.
Coopérer, c’est autre chose que collaborer ou se coordonner. Collaborer, être en partenariat, évoque le fait de participer à une œuvre avec d'autres, mais ne dit rien de la façon dont on s’y prend.
La coordination correspond quant à elle, à l’organisation prescrite du travail. Autrement dit, elle définit des obligations à respecter par chacun selon un dispositif formel qui ne tient pas compte des aléas.
Selon François Hubault, "la coopération implique un processus d’ajustement sur la règle définie par avance … elle instaure un jeu entre acteurs qui intègre l’inattendu et qui, à ce titre, fait ressource pour ajuster les comportements à une finalité partagée. "
Nous définissons la coopération sur les 5 principes suivants :
Accorder les parties sur une visée commune
Comprendre le travail : les contraintes et les enjeux de chacun, les efforts, les arbitrages réalisés, …, et développer la Confiance
Traduire, aménager la prescription en règles de travail adaptées au réel
Évaluer les bénéfices que chacun en tire
Répartir la valeur créée de façon équitable
Développer et stabiliser la coopération nécessitent de prendre appui sur deux disciplines : les sciences du travail (notamment l'ergonomie de l'activité et la psychodynamique du travail), les sciences économiques pour évaluer les bénéfices que chacun de acteurs en tire et organiser leur juste répartition.
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